Comme tous les ans à pareille époque, Gérard Holtz redouble d'activité : Gymnasium, ultra violets, manucure, tout est prévu : c'est le Dakaaaaar, d'accooooord ?
On nous anonce un retour aux sources, belle trouvaille pour une course qui se déroule dans le désert... Qu'en sera-t-il cette année des événements rocambolesques qui ont pimenté les dernières éditions. Attention, pas de méprise, loin de moi l'idée de critiquer les "sans grades" qui font de rallye quelque chose de différent, leur mérite n'est pas remis en cause. Personnelement, je pense que c'est une question de choix : se taper de milliers de km sous l'oeil avide des caméras de télévision avec comme équipement une moto, un casque, une combine et un gilet pare-balles, faut être sévèrement burné quand même.
Pensons à tous les révolutionnaires du désert qui se frottent les mains en ce moment "qui va-t-on prendre en otage cette année". Cela fait un moment que la question se pose de savoir ce qu'est exactement que Paris-Dakar : une aventure ? Certes, du point de vue des forçats du désert que sont les motards engagés en tant que privés. Certainement aussi pour les organisateurs qui on du prévoir une bonne assurance vie, des fois que des bédouins en manque de fonds se prennent à vouloir exiger récompenses et rançons. Pour ceux qui ont de l'avenure une conception plus locale, je propose le Paris-lascards : un rallye à travers la banlieue parisienne, avec une spéciale dans la cité des 4000 (enfin, ce qu'il en reste...) en chevauchant des prototypes à 1 000 000 de brouzoufs le bout, les survivants gagnent un repas chez Maxim's. C'est pas mal non plus, je vous le répète c'est une question de choix. En ce qui me concerne, le doux son de mon V-Twin entre Paris et Bégard me va très bien.
Et qu'on ne vienne pas me dire que j'ai la critique facile puisque je vous propose même d'aller voir ailleurs si j'y suis, au Dakar : www.dakar.com
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