En direct de NDJ :
Trois deux un , partez ! Cinq petits doigts s’effacent un à un devant ma visière ! ‘tain, qu’est ce que j’fous là ???
Limite agité, je suis sur le point de prendre mon pied. Faut dire que quelques semaines auparavant, Hugo m’avait appelé pour me proposer de participer à une course de côte à l’ancienne, et va savoir pourquoi comment, c’est maintenant le moment de lâcher l’embrayage ! C’est donc parti pour deux kilomètres d’arsouille, et même si la pétoire ne fait queue quarante quatre chevaux, il y a de quoi rouler suffisamment vite sur ce petit relief où s’enchaînent les virages et une chicane artificielle forcément frustrante !
Seulement, c’est un peu l’angoisse quand même de chevaucher une ancienne, queue quand elle était neuve, je regardais paisiblement Goldorak à la télé ! C’est dire si toute mon éducation est à refaire .
Attendre aussi longtemps pour se flatter les narines, les yeux et les oreilles tient vraiment de l’aberration. J’entrevois alors la difficulté de l’exercice, sans préliminaires, il faut être explosif du départ à l’arrivée tout en restant étanche et savoir gérer le temps d’attente tout au long de la journée. Chapeau bas à tous les participants, vraiment impressionné ! Et bravo aussi à tous les bénévoles pour le plaisir offert ; et bien sûr, merci à toi Hugo pour le prêt de la moto, elle est fin prête pour le DDT, pense quand même à remonter ton feu arrière que j’ai failli perdre ??? Ca reste un très bon souvenir malgré le fait que l’on ait pu entendre : « Le temps s’abernodit, il va nous tomber un’eurnapet sur l’coin d’la ou ! ». Ca n’a pas loupé et après un pique-nique sous la pluie, on a plié les gaules avec l’idée de revenir, ça c’est sûr !
Le mot de la Fin d’Hugo :
Eh bien voilà un dépucelage en règle. Tu prends un petit barbu, tu lui fais la courte échelle pour escalader un 500 Laverda, tu poses le tout sur une piste bien détrempée, tu décomptes cinq secondes pour qu’il trouve le moyen de passer la 1ère et gaz, lache tout hardi petit… Résultat, il te paume des pièces (logique) et il a le sourire jusqu’aux zoreilles (logique). Même queue, mais faut pas le dire, il va revendre son truc d’élevage pour un Guzzi genre V50 en priant Dieu et la Saint Vierge pour qu’il ait pied.Enfin c’est bien… On s’est bien marré, on a bien mouillé sous la drue pluie locale (m’enfin on n’est qu’en juin aussi). Prochaines étapes jeu : le Troféo Rosso et le Rétro de Grainville (obligé avec un nom pareil !). Allezou, direction le garage, j’ai tout l’arrière à remonter. Sacré NDJ…
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