Aujourd'hui : on a rien cassé !
Même pas des briques...
 Mais la bonne nouvelle c'est que la Norton Commando MKII du Rhino Blitz Racing est toujours dans la course, et que pour la première fois depuis le départ de l'épreuve le pilote et la moto rentrent indèmnes au paddock. De là à en conclure que ce fut une partie de plaisir il y a un pas que je ne franchirai pas et que je vous conseille également de ne pas franchir pour ne pas subir le couroux (coucou) de notre pilote, le Major Kruel qui distribue les baffes avec la générosité qui le caractérise.
Je passerai donc les détails du classement, vu que moi même j'ai du mal à suivre (et je ne suis pas le seul, visiblement tout le monde a un peu de mal à savoir ou il se classe) mais une seule chose était sûre ce matin : l'équipage n°167 était au départ en dernière position de la dernière série de la dernière catégorie des derniers dinosaures de la moto au grain. Connaissant Gaëtan et son côté très "Royal Canin", je sais qu'il préfère le rôle du lévrier à celui du lièvre, la vue des feux arrières a tendance à motiver ce garçon à un point qu'on en devine une certaine passion pour les choses du postérieur, et son goût pour la prose.
La spéciale du circuit de Croix en Ternois :
 Kruel, il ne croit pas, il essaiLLe. Après il sait, enfin, il c'est ce qu'il croit...
Il a essaiLLé de son mieux de rester sur la piste (pas son élément naturel), de résister à l'envie de sauter en route (pas rassurant de se dire à chaque courbe qu'un sale petit bout de joint ou une méprisable petite vis peut transformer le Cafe Racer noir en suppositoire à Kawasaki) et aussi (surtout ?) de résister à l'envie d'attaquer (toujours son côté Royal Canin, vous noterez son oeil frais et la brillance de son poil, signe de grande lignée) ouarf !
Prudence donc, et suspens aussi. Départ lointain sur la grille, puis remontée méthodique pour retrouver une position plus représentative du talent cumulé du truc noir avec un mec dessus. Freinage en bout de ligne droite récompensé à chaque tour par un, des dépassements, puis, dans le parties plus sinueuses, quelques rétrogradages dans la hiérarchie, sans doute dues au manque de reconnaissance du tracé (limité au tour de chauffe), manque commun à bon nombre de concurrents de la catégorie "classiques".
 De l'avis de nos observateurs avancés placés stratégiquement autour du circuit, les trajectoires n'étaient pas signées Boticelli et tenaient plus de l'art contemporain (un créateur, le Major, c'est lui qui a chorégraphié la relève de la garde quotidienne en bas de nos bureaux de Shangaï). On pourrait d'ailleurs parler d'aquarelle car j'ai oublié de vous mentionner au départ que la première spéciale s'était déroulée sous la pluie. Au final nous qualifierons le classement d'honorable, d'autant qu'on s'en bat les baloches, tout ce que nous souhaitons c'est que nos camarades de la section "Putaing Cong Contingent" puissent toucher de leurs petites mains nerveuses et de leurs doigts gourds les courbes généreuses de la britannique motocyclette en entonnant leur célèbre "Oh Putain, Kruel, on aurait pas cru que tu serais arrivé jusqu'à nous, cong !" de l'année dernière.
La spéciale sur route d'Orival :
 A l'heure ou je publie, peu de choses à dire à ce sujet. Simplement que le Major m'a appelé d'une salle de restaurant réquisitionnée par nos troupes pour me préciser, dans un soupir, que ça n'avait pas été facile, mais que le moteur de la Norton tournait fort et que le soutiendre de Hugo et de ses volontaires mayennais surentraînés lui avait au moins permis de gagner en sérénité même si leur compétence mécanique fut rendue inutile par l'absence de problème du même nom. Notons la présence de MZ RR, Toto (un pote rallyeman de NDJ), David (un guzziste rencontré sur la route et futur adepte du Rhino) et Tergal (un grand revenant qui nous fait ainsi une grande surprise)...
Je n'ai pas pu bien saisir la suite des événement car des rires gras comme un kebab on couvert le reste de la conversation. Je peux néanmoins vous dire qu'il semblerait que le Doktor Kurtz aurait perdu sa caisse de pharmacie et qu'en conséquence il serait (je dis bien "serait", au conditionnel) monté tout nu sur la table en poussant des cris de bêtes pendant qu'Hugo, équipé de deux chaines de transmission primaire lui barrant la poitrine, se lançait dans une parodie du Che Guevara. La conversation s'est coupée au moment ou le tristement célèbre JC Tergal introduisait un piment de taille respectable dans l'anus* du docteur qui, en s'en doute, redoublait de grognements symptômatiques.
 Depuis cet instant je suis sans nouvelles du team et j'avoue craindre le pire, aussi ai-je contacté nos alliés de l'Armée Française afin qu'il aillent poster leurs chars autour de la taverne.
Les photos de cette journée me parviendront dans la nuit par le biais du Che Mayennais qui a eu la gentillesse de servir de coursier pour l'occasion. Ce gars là sait tout faire, j'vous dis...
(la présence du mot "anus" dans ce texte a pour raison principale d'optimiser le référencement du site Motorhino.com, premier sur l'anus, l'autre raison étant, bien entendu, de respecter la vérité historique et notre mission d'information)
Les vidéo du jour (merci Hugo)
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