Never (Magny-Court) mind the bollocks (God save the Laverda Twin)
Les pilotes sont tous rentrés hier soir sur Magny-Court. Nous avons établi le camp de base auprès des Picardoux, célèbre club moto qui fait de la réinsertion d’humain dans la vie sociale en utilisant la moto comme support, un peu comme avec les autistes et les cheveaux. Certains individus progressent, mais la plupart régressent, se prennent des pénalités bêtement et s’oublient dans la dépravation, l’alcool et le stupre. Ceci contraste avec notre team à la rigueur légendaire, où nous buvons du thé et débattons de sujets hautement philosophiques.
L’élément perturbateur du groupe, NDJ, s’est bien rattrapé : il suit religieusement les conseils de son team manager/gourou, votre serviteur. Ce gars la te regarde avec les yeux du chien de chasse qu'on renferme dans son chenil à la fin de la saison, moitié appeuré, moitié triste, comme s'il allait se prendre un coup de pompe dans les côtés : finir dans le team Balladins a réparer des squeutaires; c'était la sanction qui lui pendait au nez s'il ne réagissait pas, ou pire, vendre des tee shirt chez Serge Nuques Sonauto GROLOISE, ou comble de l'infamie, finir comme journaliste chez Moto-Net et se promener sur les paddocks avec la dégaine à Buster Keaton. C'est un bon élément Vincent.
Les pilotes du Blitz prennent leur pied, parce queue leur bite est trop courte, et jouent tous l’épreuve sur la durée. La Laverda 500 et son courageux pilote ne montrent pas de signes de fatigue. Nous avons scotché une célèbre fable de la fontaine sur le réservoir « le Pinpin et la Laverdu ». La fourche, cependant, est légèrement vrillée et la machine comporte quelques carences au niveau des connexions électriques, mais Tony assure la maintenance avec maestria, un pote Italien. De toute façon, nous n’avons pas le choix : Hugo voulait bien payer 4000 euros chez Balladins, mais du fait que ça moto est rouge, ce n’a pas pu se faire. Hugo c’est notre Droopy, il va y arriver.
C’est beau un circuit la nuit
L’épreuve de nuit c’est bien déroulée, pas un mec qui se soit ramassé dans les gravillons grâce aux nombreuses bières aux myrthilles ingurgitées avant l’épreuve. Certes tous n'étaient pas chez Phiphi notre sponsor limonadier quelque part en Mayenne le 16 septembre, mais les pilotes du team ont fait des provisions ce soir là... chez nous pas besoin de Panoramix, on a que de l'Obélix.
Kick et Toto, en deuxième série expert, ont assuré : belles trajectoires, bon freinages et rythme soutenu. Toto est sorti de sa réserves, prenant le bon rythme, en remontant de nombreuses places ; parfait, sachant de plus qu’ils n’avaient jamais roulé sur ce circuit.Les side car, en 3è série, ont assuré un spectacle terrible. Le side cariste est un être a part, il aime faire plaisir au public et le public lui rend bien avec de nombreux applaudissements. Curieux ce côté cabot pour des mecs qui se disent singes... mais ça reste des bêtes. Pourtant cette catégorie est vraiment le mouton (putain, c'est une vraie ménagerie ce paragraphe !) à trois pattes de la FFM ce qui n’altère pas la solidarité qui règne chez ces pilotes, c'est sans doute même le contraire, leur singularisme les isole, ça fait dans le cousu main, l'artisanat, au sens noble du terme.
La course fut menée tambours battants par Laurent et David sur un HAYABUSA side CHODA (champion de France rallye 2005). Yoyo et Christophe finissent 3è en envoyant la purée dans un parcours parfait, mais de toute évidence, le terrain de prédilection du side RHINO BLITZ RACING, ce sont les spéciales. Profitons-en également pour saluer le courage des femmes (Cathy), qui courent dans cette catégorie, d'autant que les équipages sont réputés pour leur homosexualité assumée : elles ne doivent pas couiner bien souvent, les pauvres.
Dans la catégorie promo, NDJ et Hugo couraient dans la même série. Le nain était un peu tendu, mais sachant qu’il n’a plus de joker et qu’il pourrait finir dans les geoles journalistiques d’Eric Michel, au service scoutaire, a assuré une partition de pianiste : il a été un motard au grain combatif tout en restant concentré, dépassant plusieurs motos d’élevage sans l’ombre d’un pet de travers. Le team manager la donc récompensé de la présence d’umbrella girls, fier de son grognard, en lui adressant un geste amical et auriculaire.
Hugo est parti sur la piste avec la peur de se faire percuter par des promos rapides et je comprend ses craintes. Sa place serait mieux en classique, de plus son éclairage additionnel était défaillant. Notre Droopy pharmapsychédélique mayennais s’est bien battu et m’a étonné par ses trajectoires, talonnant une Hornet et gardant en vue la 996 d’un gars qui était, me semble-t-il, en première année de moto rouge. Bilan plus que satisfaisant pour nos pilotes qui se maintiennent bien, et de plus sont dans un état physique et mental parfait pour continuer l’épreuve. Il reste plus de la moitié du parcours et c'est maintenant que les choses sérieuses vont commencer.
La catégorie classique fut gagnée par Jean-Paul Boinet sur Godier-Genou, où la puissance de sa machine et la qualité de son pilotage n’ont laissés aucunes chances à la concurence. Il est taloné par Jean-Louis Schleisser sur une magnifique Moto-Guzzi. Jean Michel Gaufreteau, et notre Zidane de la moto classique, Gérard Rollant, joueront leurs cartes en spéciale sur leurs 350 RDLC.
C’est toujours une joie de voir une brochette de LAVERDA, DUCATI batailler sur la piste. Ils prennent des risques considérables sur des machines d’un autre âge, avec l’intendance délicate et la gestion de la machine à laquelle ils sont confrontés. Donc, un grand respect a eux, mais il manque une anglaise. Comment ? Ah non !
LA VIE DU CAMP DE BASE
Laurent surnommé « GRILLON », membre acitf de l’intendance du Rhino Blitz, a fait subir des ronflements puissants Patrice, autre membre actif du BLITZ, qui vient de faire le lien avec son pseudonyme. En dehors de son rôle de fond sonore nocture, le dénommé Grillon est aussi le pilote officiel du Feldmarshall
Herve boussange, qui essaye de lutter contre les squeutaires d’élevage en courant dans la catégorie « JAUNISSE » c’est bourré avec son scooter GILERA et écope de 1mn 13 de pénalité. N’oublions pas que c’est une première offensive courageuse d'Hervé, sachant qu’on désespère pas de voir dans l’avenir des trucs décents rouler dans cette catégorie.
Démontage chez les PICARLOUX, ou l’on peut observer les petites plaisanteries douteuses pratiqués chez les side cariste, ou un dénommé patrick individu tristement célèbre pratique le jeu « touchetabite » avec le champion de France side car, Laurent. Triste constat et on ne peut qu’être indigné par de telles attitudes qui ternissent l’image positive que nous essayons de donner du motocyclisme.
CHRISTOPHE SANSONE ancien chanteur d’un boys band spécialisé dans les soirée pour femmes ménopausées a trouvé refuge dans la compétiton en side, il lui reste cependant quelques séquelles de son métier antérieur. Le saviez-vous : son slip, en carbone kevlar, lui assure une bonne protection en cas d'accident car pour le singe, en side car, il est vite arrivé de se coincer une gonade lors d'un changement de cap... et c'est très douloureux. Il serait dommage d'écraser de si vénérables roupignoles que tant de vieilles dames ont tenues dans leur paumes ridées.
NDJ la récompense : souhaitait être pris en photo au moins une fois dans sa vie sur sa moto en présence de charmantes et sexy demoiselles sans qu'elle ne partent en courant pour faire croire a son entourage a une virilité confirmée. Il a été décidé, en haut lieu, de lui offrir ce quart d'heure de gloire. La négociation avec les donzelles furent âpres, mais je sais me montrer convaincant.
SCOOP :
Notre NDJ, c’est fait percuter par un scooter d’élevage en liaison, le numéro 159. La patte de fixation de pot est tordu, des représailles sont en cours, on vous tiendre au courant. J'ai promis une part de butin supplémentaire à qui me ramènera sa tête.
Autant l'ambiance sur le paddock... autant certains...
La salle de presse de Magny-Court ou je retrouve le journaliste félon Marcus à la solde de la pravda motocycliste, a qui on va faire subir une terrible expédition punitive suite au salissage de notre grand Feldmarshall ne pouvant mettre la main sur Eric Michel son sinistre généralissime qui passe sa vie dans des boites a musique d’élevage et restaurant branchouille de la capitale en compagnie de ce que tout Paris compte de banquiers véreux, d'avocats marrons, de Princes serbes louches, de call girls et de syndicalistes. Le coin presse est également fréquenté par un journaliste qui tiendre une revue moto a peu prés aussi excitante que le catalogue de la CAMIF. Ce journaliste, a ses dires, tient a lui seul le journal et passe son temps a gueuler que la machine a café marche pas, que les résultats ne sont pas a l’heure et pratique les petites réflexions désobligeantes à qui mieux mieux. C’est donc avec une joie non dissimulée que je vais pratiquer une thérapie contre le snobisme journaleux dans les jours prochains.
KRUEL
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