On savait les anglais à la pointe de l'innovation en matière de marketing depuis qu'ils sont passés du tiers monde, pendant les années Thatcher, au modèle de libéralisme actuel : vache folle, fièvre aphteuse, sans parler de leur système de retraites et d'assurance maladie. Aujourd'hui c'est Honda UK qui invente un nouveau concept. Déjà qu'en France on peut être choqué par certains tarifs d'assurance moto, nos voisins d'outre-manche connaissent une situation encore plus difficile à ce point de vue. Honda UK, constatant que certains de leur modèles (particulièrement la Fire Blade, ultra populaire chez les britons) avaient du mal à se vendre du fait des tarifs d'assurance viennent d'anoncer qu'il créaient leur propre structure pour offrir des contrats sur mesure. Sans aller jusqu'à créer une véritable compagnie d'assurance, ils ont néanmoins eu la brillante idée de négocier avec plusieurs compagnies des tarifs et des conditions spéciales pour les acheteurs Honda. D'après la direction de Honda UK, la strucutre créée aura pour mission de fournir aux dites compagnires des informations très précises sur le coût de chaque pièce, le temps de montage et également sur la compétence du pilote (!). En effet, Honda proposeera des tarifs plus "soft" au motards acceptant de suivre des formations au pilotage de leur machines. Une meilleure connaissance des risques pour l'assurance devrait permettre de réduire significativement les tarifs des contrats. Et si tout le monde s'y mettait, chaque partie y trouverait son compte non ? L'initiative est intéressante et nous attendons avec impatience la création d'un hôpital Honda, avec des chirurgiens capables de retirer les bouts de carénage des côtes des accidentés, la création également d'une compagnie de pompes funèbres et pourquoi pas d'une brigade de police privée. On peut également commencer à plancher sur un réseau routier spécial Honda, du carburant spécial Honda, et pourquoi pas modifier les gènes des embryons pour qu'ils viennent au monde avec un crâne profilé pour bien s'incruster dans la bulle... Ces anglais, ils m'étonneront toujours