Le forum de Motorhino est bien le coeur de notre site, les idées fusent, les rires éclatent... Si vous n'êtes pas encore accro de ce lieu, ne lisez pas ceci.
Comme souvent, et c'est le thème de Motorhino, les chapelles s'opposent et le débat s'ouvre. Que se passe-t-il lorsqu'un RhinoRider d'outre-Atlantique nommé "Personne", adepte du polish et du chiffon (faut bien occuper les longs hivers canadiens) tombe en arrêt sur la bécane de Tergal, un assemblage de peinture noire mat et de rouille ? Deux points de vue s'affrontent et enflamment le forum, garanti sans amiante,de Motorhino. Il n'en fallait pas plus pour que Bonduel (encore lui !) ne lance l'idée de "L'heure du Caribou", un roman de science friction, une parabolle sur l'incompréhension et les différences gommées par l'humour de Bonduel, RC et JC Tergal, dit "le sanglier".
L'heure du Caribou Auteur : Bonduel ( 195.6.155.--- ) Date : 24/01/2002 14:59 Le Sportster de Tergal, cauchemar du HOG de Gaspéland. La stridente sonnerie du réveil transperça soudain la morne quiétude de la pièce où flottait une odeur de pets et de chaussettes mélangés. De l’odorant orifice buccal de José Cornélius Tergal s’échappa un grognement réprobateur identique à celui du sanglier des Ardennes interrompu dans son coït. Se grattant la panse qui débordait de son pyjama maculé de taches de vin, celui ci ouvrit un œil, chassant ainsi la mouche qui cherchait sa pitance. Il conserva cette posture quelques secondes, son œil globuleux ouvert, fixant le plafond et l’autre toujours fermé, le temps que son cerveau regroupe les informations nécessaires au déplacement de ses membres principaux, taraudé qu’il était par une interrogation fondamentale : la raison du pourquoi que le réveil sonnait-il donc. En effet, il fallait un motif exceptionnel. Ses occupations professionnelles le dispensaient d’utiliser pareil accessoire et ce n’était pas les quelques interventions spasmodiques et convulsives qu’il opérait sur un amas de métal destiné à le véhiculer qui auraient pu générer une volonté farouche de se réveiller, en sursaut, à 11h 40. Non, il ne comprenait pas. Il n’attendait rien ni personne. « Personne », ce mot résonna dans son crâne comme un gong tibétain à l’heure de la lévitation, tandis que ses intestins se soulagèrent d’une vrombissante flatulence. Tel un Jumbo Jet après un dégazage, l’hirsute devenu plus leste se redressa sur son lit, les deux yeux écarquillés, la face figée par un masque de stupéfaction. « Pété la gueule !» furent les mots qui lui traversèrent l’esprit une fraction de seconde plus tard. Et puis, d’autres mots se bousculèrent « Prendé avion, sur Québec air, transworld eastern western pi panamérican ». Cette fois, tout était clair, la mission qu’il s’était confiée apparaissait dans ses moindres détails. Il regarda sa montre, c’était l’heure du « Caribou »
-30°, accoché au train d'atterrissage de cet avion cargo chargé à ras-bord, tel King Kong au sommet de la tour infernale Montparnasse, le Tergal commençait à sentir s'engourdir le peu de matière grise qui parvenait encore à faire fonctionner son légendaire appareil intestinal. C'en était trop, il allait lacher, lorsque le pilote ouvrit les trappes et fit descendre le train. Enfin libéré, la créature se jeta dans le vide... Ce n'étaient pas ces 2000 pieds de vide entre lui et la patrie de Roch Voisine qui allait l'arrêter, car son but, depuis le départ, était clair : Gaspé, terre légendaire et natale de personne. Il se répéta longuement "jusqu'ici, tout va bien... jusqu'ici, tout va bien". La cîme des majestueux conifères se rapprochait maintenant à la vitesse d'une Bonneville entre les mains de Kruel... "Jusqu'ici tout va b...Paaaaf !!!!!" La bête venait de toucher terre.... Les manipulations génétiques ont parfois du bon... Pendant ce temps, dans un coin de Gaspésie, Personne regardait sa moto. Il la trouvait très belle. « tsé toué, j’m’en va t’savonner l’carrossage, lô, tell’ment j’suis en affection avec toué d’puis tantôt. » Il se dirigea donc vers le garage pour y dénicher force seaux, éponges et autres produits à récurer. Son épouse assistant à ce manège, l’interpella de la sorte : « Hey, tu m’as l’air plus gaillard en lavandière à bike qu’à frotter les gamelles du souper en ostie d’tabarnak ! C’toujours la même affaire avec toué. Quand tu parlementes pô avec les niaiseux français, tu cajoles ta bike, lô, et c’est moué qui frictionne le restant de la ménagerie. » « S’rais tu en contrariété, ma jouvencelle ? » répondit il en ne lui accordant qu’un bref regard. « J’me d’mande si j’ai ben lô un mari ou si j’suis en épousailles avec une machinerie à miroiter la quincaillerie ! » rétorqua elle en tournant les talons et rêvant à un prince charmant tombé du ciel qui l’emmènerait sur sa blanche monture...
Pendant ce temps, dans la forêt de Gaspésie : ...
Escargot Agile l'avait senti dès le lever du jour, lui le fier descendant des indiens d'amérique du nord qui se plaisait encore à perpétuer la tradition de la chasse à l'arc dans les forêts de Gaspésie, il l'avait senti ce parfum de danger qu'aucun piège à rêve n'avait pu écarter, il le savait, ce jour là n'était pas un jour comme les autres, c'était "le jour ou l'homme blanc pas très propre tomberait du ciel"... Et alors qu'il venait de croiser le regard de l'orignal, il le vit enfin, ou plutôt il le sentit enfin arriver... Il leva les yeux, le temps de voir l'ignoble fond du futal de Tergal envelopant les flasques fesses du cradingue grossir jusqu'à en obstruer la lumière du soleil, rasant au loin et se reflètant sur la neige. Ce fut la dernière image, puis la dernière sensation qu'Escargot Agile emportat avec lui dans les plaines giboyeuses du Grand Manitou... triste fin que la sienne, la tête en pal, et le fion Tergalien en guise de collier. C'est peut-être ce qui sauva Tergal, l'indien providenciel, quoique que sodomite malgré lui, était un signe du destin qui allait lui permettre d'accomplir sa mission. Il se mit aussitôt en quète d'un autochtone parlant le dialecte des sangliers auprès duquel il pourrait s'enquérir de l'adresse de son enemi, personne...
Cette histoire aurait pu s'arrêter là, mais nous avons eu le fin mot de l'histoire de la plume même de l'un des deux protagonistes :
A y est ! Auteur : JC Tergal ( ---.abo.wanadoo.fr ) Date : 24/01/2002 21:32
alors queue j'vous rat compte: Hier soir foue de rage,aprés zavoir cogné femmes enfants chat chien veau vache cochon sanglier,et dessandu une bouteille de villageoise, jean fouche la Hd et j'essaie de la foutre en route, mais c'étais sans oublier queue j'avais pu de moteur, donc je poussé ma monture j'usqu"a la rez au porc le plus proche : marignane. Sur la piste je distingua un avion avec une feuille de cana rouge, Beuuurggg me dis-je, j'vais détourné suis là y doigt bien allé aux des bouffeur de caribou. Je sortie mon couteau (la réplique exacte de celui de rent beau dans Rocky contre les astronotes,avec le fil de pêche et tout), je me glissa surbréptissement (c'est un meau qui met venu comme ça...) dans l'interieur du zing, jean profita pour mater quelques zotesse, pis je mintroduit dans un stiwart.... euh... non, dans le coq pitt, et las je dis au chauffeur : "direction Gaspiland ecçasaute qu'j'y dis au gars, apéres moule te paire y pessi j'arrivas au dessus de la gaspiland, et je déssida de sauté directe........ vous vous dite il est con ce Tergal y saute il a même pô de para chute...... Et bien vvous vous meter le doigt dans l'cul,car c'étais sans compter sur mon couteau qu'est la réplique exacte de celui de rend beau queue j'vous heidi avant. Bref une foie posé, je fis quelques kilometre dans la jungle québecoise et la que viges.... personne, alors je suis repartie.
JC Tergalfaispôchaudlàbas
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