A l'ouest rien de nouveau (ou presque)

Un bien étrange public que celui du Salon de la Moto, mocassins, pantalon à pince, après on s'étonne que les motos aient 3 roues et un toit.
Car il faut reconnaître que certaines recettes ont déjà bien fonctionné, tel cet exemple de ce qu'est aujourd'hui le coeur de cîble de cette célèbre marque américaine dont le grand âge nous empêche de citer le nom, par respect pour les anciens. Résumé des épisodes précédents : Les gars (des p'tits malins) qui ont mit la grosse tune pour transformer HD en BMW viennent de passer des années à bien faire comprendre à tous que la Harley, c'était pas une moto pour les gros mecs barbus qui boivent de la bière, non, toi aussi, tu peux te payer le fantasme à 45°, tu peux même venir en slip, on a toute la panoplie pour toi, Le retournement désormais effectué, les gus se lancent dans le bizarre, vont jusqu'à oser un genre de V-Max en beaucoup plus cher qui a eu le mérite de gagner le prix du design du salon, quand-même... Et ce monstre gris qui aurait provoqué une révolution dans le milieu du V-Twin de s'envoler vers une carrière flamboyante témoin du renouveau de la marque.

"Tu te vois là dessus mon Chris ? Non hein, c'est trop clinquant, ça fait trop cher... Ben ouais, dommage...

 "N'empêche, elle est belle" "Ouais, elle est belle..."

Mais à part ce nouveau fer de lance, pas grand chose à se mettre sous la dent, les éternels modèles revus et corrigés comme tous les ans, garanti plus anthentique, plus viril, plus plus et plus ou moins pareil qu'avant, avec, posée là, entre les customs et les Buell, cette machine, issue du glorieux passé de compétition de, euh, machin. Comme pour dire : "Vous voyez, nous, on a fait des machines de sport, vous pouvez y aller, payer vous une Bioulle, promis juré, elle cassent plus !" (et on va rembourser les combinaisons de ceux qu'ont frotté le cul par-terre ?) Bon, pas grand chose de plus à remarquer dans le secteur...

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